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Lors du sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement européens qui se tiendra vendredi à Bruxelles, il sera question de la proposition de la Commission européenne de verser 750 milliards d’euros dans un programme conjoncturel et d’investissement visant à surmonter la crise économique. Dans le même temps, un accord concernant le prochain cadre financier septennal de l’UE devrait être atteint. Afin de préparer ce sommet, le premier Conseil des affaires générales de l’UE a eu lieu aujourd’hui sous la direction de l’Allemagne, pays assurant la présidence du Conseil de l’Union européenne depuis le 1er juillet. Pour Michael Roth, ministre adjoint chargé des affaires européennes, une chose est claire : « Le plus important pour nous tous dans l’Union européenne, c’est que nous parvenions maintenant à un accord ». Selon M. Roth, il est temps que les États membres dépassent leurs réticences, fassent preuve de solidarité et se concentrent sur le bien commun de l’Europe. « Le temps presse », a-t-il dit, avant d’ajouter que ce n’est qu’en étant solidaires les uns avec les autres, y compris dans les crises difficiles, que l’Europe peut aller de l’avant.

Présentation des priorités de l’Allemagne

Pour commencer, Michael Roth a présenté lors d’une partie de la réunion ouverte au public les priorités allemandes de la présidence du Conseil de l’UE. La relance économique et sociale de l’Europe après l’apparition de la pandémie de coronavirus constitue l’élément central. Dans le même temps, l’Allemagne veut œuvrer pour que l’UE soit encore mieux placée pour s’atteler aux thèmes stratégiques que sont la protection du climat et la transformation numérique. Ces prochains mois, les futures relations avec le Royaume-Uni joueront un rôle particulier au sein du Conseil des affaires générales. Des négociations intenses sont en cours sur ce dossier entre Bruxelles et Londres ; elles devraient s’achever d’ici la fin de l’année. L’Allemagne aimerait également que le thème de l’État de droit occupe une place encore plus importante dans l’agenda européen. Le Conseil devrait débattre de ce sujet lors de deux formats de discussions différents. Pour finir, il sera également question de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, qui doit être mise sur pied. Les citoyens doivent s’impliquer afin de discuter de l’avenir de la démocratie européenne.