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La conférence intitulée « Ensemble contre l’antisémitisme en Europe – Structures et stratégies pour une approche globale de la lutte contre l’antisémitisme » vise à mieux relier les différents acteurs au niveau de l’UE et à donner de nouvelles impulsions à cette lutte conjointe dans toute l’Europe. Les débats porteront sur des sujets d’actualité tels que les théories du complot antisémites dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, ainsi que sur les démarches nationales dans la lutte contre l’antisémitisme ou les questions méthodologiques telles que la saisie d’incidents antisémites dans la perspective d’élaborer des approches préventives.

Le ministre fédéral de l'Intérieur, de la Construction et du Territoire, M. Horst Seehofer, a relevé :

La lutte contre l’antisémitisme est une préoccupation majeure pour l’Allemagne et figure sur l’agenda de la présidence allemande du Conseil de l’UE. L’antisémitisme ne s’arrête pas aux frontières nationales et constitue un défi pour toute l’Europe. C’est pourquoi nous devons, ensemble, nous opposer fermement aux infractions antisémites, telles la négation de la Shoah, les campagnes de dénigrement et les discours de haine.

Le délégué du Gouvernement fédéral pour la vie juive en Allemagne et la lutte contre l’antisémitisme, M. Felix Klein, a déclaré :

L’antisémitisme sous toutes ses formes est incompatible avec les valeurs de l’Union européenne et de ses États membres. Cette conférence est censée donner des impulsions pour faire de la lutte contre l’antisémitisme un sujet transversal impliquant tous les domaines politiques et toutes les institutions compétentes au niveau européen, tout en associant la société dans son ensemble et en poursuivant ainsi une approche paneuropéenne.

En ouverture de rideau, M. Margaritis Schinas, vice-président de la Commission européenne, a souligné :

L’antisémitisme n’a pas sa place au sein de l’Union européenne. Conjointement avec la présidence allemande, nous intensifierons nos efforts pour garantir la sécurité des communautés juives, pour faire front aux théories du complot antisémites sur les réseaux sociaux et pour investir dans l’éducation, la sensibilisation et la recherche. Le combat en faveur d’une normalité de la vie juive demande des efforts concertés de la part de tous les pays membres. Il met la capacité de l’Europe de sauvegarder ses valeurs et sa diversité à l’épreuve.

M. Ludwig Spaenle, délégué de la Bavière pour la vie juive et contre l’antisémitisme, pour le travail de mémoire et le patrimoine historique, a déclaré :

L’adoption de la définition de l’antisémitisme votée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), en mai 2019, par le Gouvernement du Land de Bavière a envoyé un signal fort. En recommandant à ses institutions, fédérations et associations de s’allier à la définition de l’IHRA, la Bavière a réussi à susciter un débat dans l’opinion publique à l’issue duquel quelque 70 organisations et institutions ont adopté cette définition. Il est essentiel que nous portons la lutte contre l’antisémitisme jusqu’au dernier recoin de notre territoire.

La conférence est organisée sur invitation du ministère fédéral de l’Intérieur, de la Construction et du Territoire en coopération avec le délégué du Gouvernement fédéral pour la vie juive en Allemagne et la lutte contre l’antisémitisme, M. Felix Klein, et le délégué de la Bavière contre l’antisémitisme M. Ludwig Spaenle. Participent à cet événement, entre autres, les délégués à la lutte contre l’antisémitisme des États membres de l’UE, M. Margaritis Schinas, vice-président de la Commission européenne, Mme Katharina von Schnurbein, coordinatrice de la lutte contre l’antisémitisme de la Commission européenne, ainsi que les délégués à la lutte contre l’antisémitisme des Länder et M. Holger Münch, président de l’Office fédéral de la police criminelle, ainsi que M. Josef Schuster, président du Conseil central des Juifs, ainsi que d’autres experts issus de la société civile.