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Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, le slogan de la présidence allemande du Conseil de l’UE est projeté sur la Porte de Brandebourg : « Tous ensemble pour relancer l’Europe ». L’Allemagne prend pour six mois la présidence du Conseil de l’Union européenne à un moment où l’UE est face au très grand défi de la pandémie de Covid-19.

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Selon la tradition, la présidence du Conseil en exercice a un échange avec les membres de la Commission européenne sur ses priorités au début de son mandat. En raison de la pandémie, cet échange a lieu en cercle restreint par visioconférence. À l’issue de l’entretien, la chancelière fédérale et la présidente de la Commission européenne répondent à la presse.

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Le programme du gouvernement fédéral indique quels seront les défis auxquels l’Union européenne devra faire face pendant la présidence allemande. Le cadre financier pluriannuel et le plan de relance constituent une priorité. Lors du Conseil européen de décembre, les 27 États membres de l’Union européenne s’accordent sur un nouveau cadre financier pluriannuel de 1 800 milliards d’euros. Sur cette somme, 750 milliards d’euros seront versés de 2021 à 2023 à un fonds de relance afin de faire face aux conséquences économiques de la pandémie de coronavirus.

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Le 8 juillet, la chancelière fédérale parle devant le Parlement européen à Bruxelles. C’est son premier déplacement à l’étranger depuis le début de la pandémie de Covid-19. Dans son discours, elle commence par ce qui lui tient le plus à cœur : les droits fondamentaux et la cohésion. « Ces droits s’appliquent à tous. Ils ne s’appliquent pas aux uns plus qu’aux autres. Ils ne s’appliquent pas juste parfois aux uns et toujours aux autres. Ils s’appliquent », insiste-t-elle.

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Le 13 juillet, les ministres de l’Environnement tiennent leur première réunion présidée par Svenja Schulze, la ministre allemande compétente en la matière. La lutte contre le changement climatique est un thème important. En concluant l’accord de Paris sur le climat, l’Union européenne s’est engagée à atteindre la neutralité en matière d’émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. Lors de leur sommet du mois de décembre, les chefs d’État et de gouvernement feront un grand pas vers la réalisation de cet objectif. Ils décideront ensemble de réduire, d’ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % par rapport à 1990.

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Dès le début de la présidence allemande du Conseil de l’UE, les 27 chefs d’État et de gouvernement ont une tâche particulièrement importante à accomplir : ils se réunissent le 17 juillet à Bruxelles pour discuter d’un plan de relance pour faire face à la crise de la Covid-19 et d’un nouveau cadre financier pluriannuel. C’est la première réunion physique des dirigeants européens depuis le début de la pandémie.

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Les négociations se transforment en marathon : au lieu des deux jours prévus, la réunion extraordinaire du Conseil européen durera quatre jours et quatre nuits. Le matin du 21 juillet, après 91 heures et 20 minutes, un accord est conclu. Les 27 États membres de l’UE s’accordent sur un nouveau cadre financier pluriannuel à hauteur de 1 800 milliards d’euros pour les années 2021 à 2027. Avec cet accord, une « réponse à la plus grande crise qu’ait connue l’Union européenne depuis sa création » a été trouvée, estime la chancelière..

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Le 26 août, la ministre fédérale de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer et ses homologues se retrouvent pour une réunion informelle à Berlin. Il s’agit de la première réunion ministérielle physique au niveau de l’UE depuis le début de la pandémie de Covid-19. La conception de la « boussole stratégique » en est l’un des thèmes centraux. Celle-ci doit servir à déterminer contre qui et quoi l’Europe doit se défendre et quelles mesures sont nécessaires pour que l’Union puisse protéger ses citoyens face aux menaces futures.

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Le 28 août a lieu la réunion « Gymnich ». Cette réunion semestrielle vise à discuter des crises actuelles et des questions fondamentales de la politique étrangère et de sécurité. Le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas (à droite) et le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell ont convié leurs homologues européens à Berlin. Un des sujets abordés : la situation au Bélarus. L’Allemagne s’engage pour un dialogue national pacifique ainsi que pour une mission de médiation de l’OSCE.

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Le 14 septembre, l’UE échange avec la Chine lors d’une réunion virtuelle. La chancelière fédérale en sa qualité de présidente du Conseil, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel s’entretiennent avec le président chinois Xi Jinping. Ils parlent de la protection du climat, des accords d’investissement, des droits de l’homme et de la gestion de la pandémie. À l’origine, une réunion avait été prévue en Allemagne en présence des 27 chefs d’État et de gouvernement de l’UE. Elle a dû être annulée en raison de la pandémie de Covid-19.

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Début octobre, le ministère fédéral de la Jeunesse, en coopération avec le Conseil fédéral allemand de la jeunesse, convie quelque 200 participantes et participants venus de toute l’Europe à une conférence européenne de la jeunesse et de la démocratie. Dans des ateliers, les jeunes élaborent des propositions pour renforcer la participation de la jeunesse. À la fin de cet événement virtuel de quatre jours, ils soumettent leurs idées à la ministre fédérale de la Jeunesse, Franziska Giffey. Ils demandent notamment à bénéficier du droit de vote à partir de 16 ans et à être associés aux processus de décision à tous les niveaux politiques.

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Le Conseil « Agriculture » des 20 et 21 octobre a abouti à un succès : lors de la réunion présidée par la ministre fédérale de l’Agriculture, Julia Klöckner, le Conseil de l’UE s’est entendu sur une « orientation générale » pour la réforme de la Politique agricole commune (PAC). Des normes contraignantes pour tous les États membres en matière de protection de l’environnement et du climat sont au cœur de cet accord. Selon la ministre allemande, « c’est une grande avancée vers plus de durabilité, d’équité et d’égalité des conditions de concurrence dans l’UE ».

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À l’automne, le nombre d’infections augmente considérablement dans toute l’Europe. La chancelière fédérale suggère pour cette raison au Conseil européen de mi-octobre de discuter régulièrement entre chefs d’État et de gouvernement de la pandémie de Covid-19. Lors d’une première visioconférence le 30 octobre, elle déclare qu’une action coordonnée dans la lutte contre la pandémie est très importante. Le 19 novembre, les chefs d’État et de gouvernement discutent à nouveau vaccinations, tests rapides et applications de traçage de la Covid-19.

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Paris, Nice, Vienne et Dresde : à l’automne, plusieurs attentats terroristes ébranlent l’Europe. Au cours d’une visioconférence, le 10 novembre, la chancelière fédérale évoque une réponse européenne aux terribles attentats avec le président français Emmanuel Macron, le chancelier fédéral autrichien Sebastian Kurz et le premier ministre néerlandais Mark Rutte. Le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen prennent également part à cet entretien. Angela Merkel demande le développement accéléré des systèmes européens servant notamment à surveiller les déplacements aux frontières extérieures de l’espace Schengen.

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Le 27 novembre, au cours d’une visioconférence informelle, la ministre fédérale de la Recherche Anja Karliczek informe ses collègues de l’UE de l’état d’avancement de projets législatifs actuels. L’un d’entre eux, le programme-cadre européen « Horizon Europe », doit commencer en 2021. Le programme précédent « Horizon 2020 » a représenté le plus important programme de soutien financier au monde dédié à la recherche et à l’innovation. « Horizon Europe » est encore plus ambitieux : dans le nouveau budget européen, 80,9 milliards d’euros sont prévus pour ce programme.

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L’Allemagne, l’Autriche, la France et la Suisse veulent offrir à partir de 2021 de nouvelles liaisons transnationales par train de nuit, par exemple entre Berlin et Paris. Pour ce faire, les grandes compagnies ferroviaires partenaires se sont accordées en marge du Conseil des ministres des Transports de l’UE réuni le 8 décembre sous la présidence du ministre fédéral des Transports Andreas Scheuer. « Notre projet TransEuropExpress TEE 2.0 et des offres intéressantes de trains de nuit vont nous permettre désormais de nous déplacer en Europe en respectant encore davantage le climat et l’environnement », déclare ce dernier. C’est un résultat très concret de la présidence allemande du Conseil de l’UE.

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Les 10 et 11 décembre, les chefs d’État et de gouvernement se réunissent pour le dernier Conseil européen sous présidence allemande. Des thèmes importants sont à l’ordre du jour à Bruxelles : le cadre financier pluriannuel et le fonds de relance, la protection du climat, la pandémie de Covid-19 et les relations avec la Turquie. Les négociations sont difficiles. Au bout de 21 heures, on parvient vendredi matin à un accord sur les questions urgentes du budget et de la protection du climat. « Cela a valu la peine de passer une nuit blanche », estime la chancelière.

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Les chefs d’État et de gouvernement s’accordent sur le cadre financier pluriannuel et sur le fonds de relance. « Je suis drôlement soulagée », dit la chancelière. Le nouveau cadre financier pluriannuel prévoit pour la première fois un engagement en faveur du principe d’État de droit et un mécanisme de protection du budget. Auparavant, la Pologne et la Hongrie ne voulaient pas approuver ces nouvelles règles. Concernant le climat, les chefs d’État et de gouvernement fixent un nouvel objectif : d’ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre devront être réduites d’au moins 55 % par rapport à 1990.

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Une conférence de presse a été organisée à l’issue du sommet, comme le veut la tradition lors du dernier Conseil européen ordinaire d’une présidence du Conseil de l’UE. La chancelière fédérale remercie le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen : « Nous avons formé une bonne équipe face aux grands défis qui se trouvaient tout simplement être à l’ordre du jour de la présidence allemande du Conseil de l’Union européenne. »