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« Nous savons que l’Europe est actuellement dans une situation très difficile, certainement la plus difficile de son histoire. Cela est dû notamment au virus toujours actif à cette heure », a déclaré la chancelière fédérale Angela Merkel. « Et nous faisons aussi ce constat au vu des données économiques qui nous parviennent et qui concernent tous les États membres de l’Union européenne. » Durant cette période, la cohésion est tout particulièrement mise à l’épreuve.

Au cours d’une visioconférence, le gouvernement fédéral a discuté avec le collège de la Commission européenne des priorités de la présidence allemande du Conseil de l’Union européenne qui a débuté le 1er juillet. Lors de la conférence de presse qui a suivi, la chancelière a remercié la Commission européenne et sa présidente Ursula von der Leyen d’avoir rappelé durant toute la période de la pandémie de Covid-19 de ne jamais oublier ce qui est commun à l’Europe.

Un plan sans précédent pour relancer l’Europe

La maîtrise de la pandémie de Covid-19 sera tout spécialement à l’ordre du jour du prochain Conseil européen prévu les 17 et 18 juillet à Bruxelles, a déclaré la chancelière. Outre le plan sans précédent de relance économique et sociale de l’Europe après la pandémie de Covid-19, les thèmes d’avenir que sont la protection du climat, la souveraineté numérique et le rôle de l’Europe dans le monde constitueront des priorités. Les négociations avec le Royaume-Uni et la réforme du régime d’asile européen commun marqueront également la présidence allemande du Conseil de l’UE.

« Nous avons hâte de travailler avec la Commission européenne », a déclaré Angela Merkel. Nous sommes tous motivés au sein du gouvernement fédéral, nous pouvons en assurer Bruxelles, a souligné la chancelière. Les discussions ont également clairement mis en évidence tout le chemin qu’il reste encore à parcourir.

Outre la chancelière ont également participé à la visioconférence, pour le compte du gouvernement fédéral, le ministre fédéral des Finances Olaf Scholz, le ministre fédéral des Affaires étrangères Heiko Maas, le ministre fédéral de l’Économie Peter Altmaier et le ministre fédéral de l’Intérieur Horst Seehofer. La Commission européenne était représentée par la présidente Ursula von der Leyen et les vice-présidents exécutifs Margrethe Vestager, Valdis Dombrovskis et Frans Timmermans, le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell et la commissaire européenne aux Affaires intérieures Ilva Johansson.