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Angela Merkel est optimiste quant au fait que de premiers vaccins pourront bientôt être autorisés au sein de l’UE. Les nouvelles de ces derniers jours sur la mise au point d’un vaccin nous rendent très optimistes, a souligné Angela Merkel jeudi, à l’issue de la visioconférence avec les chefs d’État et de gouvernement de l’UE. « Nous comptons également sur des autorisations de mise sur le marché d’un vaccin en Europe qui devraient intervenir en décembre ou au tout début de l’année prochaine », a déclaré Angela Merkel. « Les vaccinations pourront alors commencer. »
Lors de leur sommet de la mi-octobre, les chefs d’État et de gouvernement avaient convenu, sur proposition de la chancelière fédérale Angela Merkel, d’échanger régulièrement des informations sur l’évolution de la situation et la lutte contre la pandémie.
Préparatifs pour les centres de vaccination dans les pays de l’UE
Selon la chancelière fédérale, les préparatifs pour les vaccins vont plus ou moins dans la même direction dans les différents pays de l’UE, comme lorsqu’il s’agit de désigner les personnes qui pourront se faire vacciner en premier, à savoir le personnel hospitalier et les groupes les plus à risque. Angela Merkel s’est par ailleurs montrée impressionnée par les plans détaillés en matière de logistique de vaccination dans de nombreux pays européens. En effet, beaucoup de pays ont déjà une idée très précise de la manière dont ces centres seront organisés. Les chefs d’État et de gouvernement ont maintenant demandé à la Commission européenne de préparer une campagne d’information sur le sujet avec des données valides à l’appui.
Par ailleurs, la Commission et les États membres veulent continuer de développer la connexion entre le plus grand nombre possible d’applications de traçage de la Covid-19. Des applications nationales d’autres pays devraient bientôt pouvoir elles aussi échanger des informations entre elles. « Sur ce terrain-là aussi, il est très utile que nous ayons une approche européenne », a affirmé Angela Merkel. De manière générale, il est une fois de plus clairement ressorti que ni la propagation du virus, ni les restrictions adoptées n’étaient spécifiques à un pays. « L’on peut dire que nous ne sommes pas seuls en Allemagne à porter ce fardeau, c’est un fardeau que nous portons tous ensemble à l’échelle européenne », a souligné la chancelière.
Cadre financier pluriannuel et instrument de relance
Les chefs d’État et de gouvernement de l’UE ont également discuté du cadre financier pluriannuel (CFP), du plan de relance et du mécanisme de conditionnalité. La présidence allemande du Conseil de l’UE a mené des négociations avec le Parlement européen sur ces questions. Selon la chancelière, un excellent compromis, parfaitement équilibré, a pu être trouvé avec le Parlement européen concernant ce mécanisme.
La Hongrie et la Pologne ont cependant clairement réaffirmé qu’elles ne pouvaient pas approuver ce mécanisme de conditionnalité à l’heure actuelle, a déclaré Angela Merkel. Dans le cadre de sa présidence du Conseil de l’UE, l’Allemagne continuera de discuter avec ces deux pays pour examiner avec eux ce qu’il est possible de faire pour parvenir à un accord.