Contenu principal

Un des thèmes importants de cette première journée : les relations avec la Turquie et la situation en Méditerranée orientale. Dès le début du sommet, la chancelière fédérale s'est clairement exprimée : « Nous tenons à détendre la situation dans la paix. »

En raison de la pandémie de Covid-19, des exigences sanitaires et des précautions de sécurité strictes sont appliquées tout au long de ce sommet. Il avait été reporté d’une semaine, le président du Conseil européen, Charles Michel, ayant été en quarantaine en raison d’un cas de Covid-19 dans son entourage.

Premier jour : la Chine et la Méditerranée au premier plan

La chancelière Angela Merkel

Jeudi après-midi, Le Conseil européen a commencé, comme d’habitude, par une réunion de ses membres avec le président du Parlement européen, David Sassoli. Ils se sont avant tout entretenus sur les négociations en cours concernant le cadre financier pluriannuel et le fonds de relance européen.

Les chefs d’État et de gouvernement de l’UE ont ensuite discuté de questions de politique étrangère. Les discussions se concentrent sur deux priorités régionales : la Chine et la Méditerranée.

La session de l’après-midi était consacrée aux relations de l’UE avec la Chine. Elle faisait suite à la visioconférence UE-Chine du 14 septembre avec le président chinois Xi Jinping. La discussion devait porter avant tout sur la protection du climat, l’accord prévu sur les investissements, les questions liées au respect des droits de l’homme et la situation qui règne à Hong Kong, comme l’a déclaré Angela Merkel au début du sommet.

A l’issue de la réunion, d’autres sujets d’actualité ont été abordés : la situation au Bélarus, l’empoisonnement d’Alexej Nawalnys et le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

La situation en Méditerranée orientale et les relations stratégiques avec la Turquie étaient à l’ordre du jour du dîner. Il y était également question d’un dialogue avec la Turquie et des moyens de parvenir à une désescalade et de promouvoir des solutions aux questions litigieuses.

Deuxième jour : l’économie en point de mire

Vendredi, le Conseil européen devrait aborder les trois questions de politique économique qui étaient à l’ordre du jour du Conseil européen de mars, lequel avait dû être annulé : le marché unique, la politique industrielle et le numérique.

Tout d’abord, il sera question de la manière dont le marché unique peut être approfondi et renforcé. Puis, les dirigeants discuteront d’une politique industrielle plus ambitieuse qui puisse renforcer la compétitivité mondiale de l’industrie européenne et sa résilience. Enfin, ils s’interrogeront sur les manières de faire avancer la numérisation et de parvenir à une plus grande souveraineté numérique. Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, les aspects de la relance économique, de la résilience et de la compétitivité doivent être davantage pris en compte pour chacun de ces trois domaines.

À la fin de la réunion de travail, il y aura une brève discussion sur l’état actuel des négociations avec le Royaume-Uni au sujet de l’accord sur les relations futures.