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Avant le début des négociations, la chancelière fédérale a déclaré qu’il existe des signes encourageants : « Hier soir, après de longues négociations, nous avons établi le cadre d’un éventuel accord. »

Au cours du quatrième jour des négociations, la chancelière allemande a précisé que l’initiative lancée en mai par le président français et elle-même pour la création d’un programme réellement substantiel avait servi de base aux décisions de la Commission. C’est la raison pour laquelle les négociateurs ont réussi à se mettre d’accord sur une partie substantielle de subventions.

Madame Merkel a par ailleurs indiqué que cela est « la réponse dont nous avons besoin pour répondre à une situation exceptionnelle ». Les « négociations extrêmement difficiles » se poursuivront lundi. La chancelière a toutefois ajouté : « J’espère que nous serons en mesure de parcourir la dernière ligne droite qui ne sera pas facile ».

German Chancellor Angela Merkel's statement before the fourth day of talks in the European Council

Un « grand esprit de compromis » essentiel de la part de tous

Vendredi, avant le début de la réunion extraordinaire du Conseil européen, Angela Merkel avait souligné que « tous abordent les négociations avec un grand élan ». La chancelière allemande avait néanmoins reconnu que les positions des uns et des autres sont « encore très, très éloignées », et que pour parvenir à une solution, il faudrait « vraiment un grand esprit de compromis de la part de tous ». Elle avait précisé que de concert avec la France, l’Allemagne soutiendrait le président du Conseil européen, Charles Michel. « Nous devons maintenant tout simplement travailler durement », estime Madame Merkel.

Lors d’une pause au deuxième jour de la réunion extraordinaire, la chancelière Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron s’entretiennent avec le premier ministre hongrois Viktor Orban. © Bundesregierung/Bergmann
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Priorité aux finances

Il s’agit de la première réunion à laquelle les membres du Conseil européen assistent en personne depuis l’apparition du coronavirus en Europe. Comment faire face aux conséquences économiques et sociales de la pandémie est une grande priorité. Concrètement, il sera question du cadre financier pluriannuel et de l’instrument de relance « Next Generation EU » doté de 750 milliards d’euros.

Subventions ou prêts ?

Il s’agit notamment de décider quels montants seront mis à la disposition des États membres comme subventions – non remboursables – ou comme prêts. S’agissant de la solidarité européenne, la chancelière fédérale disait déjà au mois d’avril : « l’Allemagne ne peut aller bien à long terme que si l’Europe, elle aussi, se porte bien. » C’est pourquoi l’Allemagne a choisi comme slogan pour la présidence allemande du Conseil de l’UE « Tous ensemble pour relancer l’Europe. »

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