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Préserver la sécurité en Europe

Le Conseil des ministres de l’intérieur a adopté aujourd’hui des conclusions d’envergure en matière de sécurité intérieure et de partenariat européen des polices. Au mois de novembre 2020, suite aux attentats terroristes perpétrés à Dresde, Nice, Paris et Vienne, il avait adopté, lors d’une réunion extraordinaire, une déclaration commune sur la lutte contre le terrorisme. Sur cette base, la Commission a présenté, la semaine dernière, son nouveau programme de lutte contre le terrorisme et de renforcement d’Europol. L’un des objectifs essentiels de la coopération européenne est d’améliorer l’échange d’informations et de mieux mettre en réseau les autorités chargées de la sécurité.

Le ministre fédéral de l’Intérieur, Horst Seehofer, a fait savoir :

L’Europe offre aux citoyens un espace de liberté, de sécurité et de justice. Pour qu’il en reste ainsi, nous devons pouvoir lutter efficacement contre les criminels, les extrémistes et les terroristes. À cet effet, nos autorités chargées de la sécurité doivent être au même niveau technologique qu’eux. Nos forces de police doivent avoir accès à tous les moyens et à toutes les informations disponibles par-delà les frontières intérieures pour lutter contre la criminalité et le terrorisme. Parmi ces outils comptent également le recours à l’intelligence artificielle et au cryptage, sans nous imposer d’emblée des barrières idéologiques. Nous devons adapter nos institutions à l’ère numérique et pour ce faire, nous sommes convenus aujourd’hui de nombreuses mesures pour les années à venir.

Le sens de l’humanité et l’ordre en matière de migration

Par ailleurs, les ministres de l’intérieur ont aujourd’hui fait le point sur les progrès accomplis dans les négociations relatives au nouveau pacte sur la migration et l’asile. La Commission européenne ayant présenté son paquet de réformes à la fin du mois de septembre, les ministres de l’intérieur ont, sans tarder, relancé le débat sur cette nouvelle base, ce qui était absolument nécessaire et urgent. Le rapport sur l’état d’avancement éclaircit bien sur lesquels des sujets un consensus a déjà été trouvé et lesquels requièrent encore des efforts. La future politique européenne en matière d’asile et de migration repose sur certains éléments centraux, parmi lesquels comptent la coopération renforcée avec des États tiers, la création de voies de migration légales, une protection efficace des frontières extérieures, une politique de retour résolue et une solidarité fiable avec les États situés aux frontières extérieures.

Le ministre fédéral de l’Intérieur, Horst Seehofer, a observé :

La migration est décisive pour le sort de l’Europe. Aucun pays ne saurait maîtriser ce défi tout seul. Grâces aux excellentes discussions des deux derniers mois, nous laissons à la présidence portugaise du Conseil de l’Union une base solide pour poursuivre les travaux. De nombreuses questions techniques restent à régler, mais des éléments clés de la politique migratoire font d’ores et déjà l’objet d’un accord.

Un bilan remarquable

D’ici la fin de l’année, la présidence allemande du Conseil aura mené à bien 54 sur 60 projets dans le domaine des affaires intérieures. En ce qui concerne les six autres projets, les négociations entre les États membres sont sur une très bonne voie de sorte qu’elles pourront être poursuivies sous la présidence portugaise du Conseil, sous l’égide du ministre de l’Intérieur Eduardo Cabrita.

Le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, a résumé :

Cette présidence du Conseil entrera dans l’histoire. Jamais au préalable, d’importants pourparlers politiques n’ont-ils été menés exclusivement par visioconférence, en raison d’une pandémie. Malgré ces circonstances difficiles, nous achèverons près de 90 % de nos projets d’ici la fin de l’année. Cet énorme succès n’aurait été possible sans l’engagement conjoint de l’ensemble des États membres. Je remercie tous ceux qui se battent avec courage et optimisme pour l’Europe.