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Le Conseil s’était déjà mis d’accord en amont de la réunion – exceptionnellement par procédure écrite – sur des conclusions du Conseil relatives à la stratégie de l’UE pour les forêts. Un autre objectif de la présidence allemande du Conseil de l’Union européenne est donc atteint. La Commission européenne a l’intention de présenter la nouvelle stratégie au cours du premier semestre 2021, étant donné que l’actuelle stratégie pour les forêts arrivera à échéance à la fin de l’année. La stratégie de l’UE pour les forêts ne vise pas à remplacer les politiques forestières des États membres, mais à encadrer les actions nécessaires au niveau européen.

Conclusion de la ministre fédérale Julia Klöckner :

Le fait que nous ayons également pu parvenir à une position commune et donc à un accord sur la question des forêts au sein du Conseil est d’une grande importance. Le renforcement de nos forêts va de pair avec une gestion forestière durable. En effet, ce sont nos sylviculteurs et nos propriétaires forestiers qui doivent gérer la préservation et la transformation des forêts face au changement climatique. Nous avons besoin d’un équilibre raisonnable entre protection du climat, biodiversité et rentabilité.

Les conclusions du Conseil invitent la Commission européenne à élaborer une stratégie forestière misant sur trois objectifs principaux :

  • promotion d’une gestion durable et multifonctionnelle des forêts ;
  • soutien du secteur forestier et de la filière bois avec ses millions de propriétaires forestiers dans le cadre d’une solution visant à atteindre les objectifs de développement internationaux et les objectifs politiques associées de l’UE ;
  • amélioration de la coordination et de la cohérence des politiques forestières de l’UE et de la coopération entre les États membres ainsi qu’entre les États membres, la Commission et les parties prenantes concernées.

Une meilleure appréciation des denrées alimentaires

Les ministres de l’agriculture ont également discuté des progrès réalisés dans la lutte contre les pertes et le gaspillage de denrées alimentaires. D’ici 2030, l’UE et ses États membres entendent réduire de moitié ces pertes et gaspillages par habitant au niveau du commerce de détail et des consommateurs et diminuer les pertes tout au long de la chaîne de production et d’approvisionnement. À ce jour, l’ensemble des pertes et gaspillages alimentaires au sein de l’UE s’élève à 87,6 millions de tonnes par an.

Conclusion de la ministre fédérale Julia Klöckner :

La lutte contre le gaspillage alimentaire est une obligation écologique, économique et morale. Je me réjouis que la révision de la directive-cadre relative aux déchets et d’autres initiatives aient donné un nouvel élan à ce sujet au sein de l’UE. Là aussi, l’Allemagne joue un rôle pionnier avec sa stratégie nationale globale de lutte contre le gaspillage alimentaire qui intègre tous les secteurs de la chaîne alimentaire. Tous les acteurs sont mis à contribution. Cela devrait également être la voie pour l’Europe – en Allemagne, nous la suivons déjà.

Dans le contexte de la pandémie de Covid-19 et des incertitudes liées au Brexit, Janusz Wojciechowski, commissaire européen à l’Agriculture, a présenté aux ministres de l’Agriculture des informations sur la situation des marchés agricoles.

Autre point à l’ordre du jour : la préparation du Sommet mondial des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, qui se tiendra en septembre 2021. Les États membres de l’UE ont l’intention de se mettre d’accord sur des conclusions du Conseil dans ce domaine d’ici le printemps de l’année prochaine. À cet égard, Dr Agnes Kalibata, envoyée spéciale des Nations Unies et ancienne ministre de l’Agriculture du Rwanda, a pris la parole lors de la réunion.

De plus, la délégation danoise a informé les participants sur la situation actuelle concernant les foyers de SARS CoV-2 dans les élevages de visons au Danemark.