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La ministre fédérale Julia Klöckner fait ainsi avancer l’harmonisation à l’échelle de l’UE de l’étiquetage nutritionnel élargi et plus visible en face avant des emballages afin de faciliter l’orientation des consommateurs et des entreprises en Europe.

En outre, des mesures concernant les profils nutritionnels et le renforcement de l’indication de l’origine ont été adoptées. La Commission européenne en bénéficiera également pour le futur processus législatif dans le cadre de la stratégie dite « De la ferme à la table ».

Conclusion de la ministre fédérale Julia Klöckner :

Avec le Nutri-Score, j’ai introduit un label nutritionnel clairement compréhensible en Allemagne. Dans le même temps, grâce à ces décisions, nous poursuivons la mise en place d’un label uniforme à l’échelle de l’Union européenne. Nous avons reçu aujourd’hui beaucoup d’appui en faveur de cet objectif. Il en va de même pour la définition de profils nutritionnels visant à protéger les consommateurs contre les allégations trompeuses. Et nous nous engageons afin que l’origine des denrées alimentaires soit indiquée de manière plus transparente. Les agriculteurs en profiteront également car la création de valeur dans la région et les voies de transport seront rendues visibles.

Concrètement, la présidence allemande du Conseil a invité une nouvelle fois la Commission européenne à entamer les travaux sur la modification de la directive relative au miel. L’objectif est de rendre obligatoire, à l’avenir, l’indication des pays d’origine du miel utilisé dans les mélanges de miel.

Principaux éléments des conclusions :

  • Les États membres de l’UE sont parvenus à se prononcer en faveur d’une harmonisation de l’étiquetage nutritionnel élargi.
  • Les États membres de l’UE se sont mis d’accord sur les critères d’un modèle harmonisé, tels que le caractère scientifique, la convivialité pour les consommateurs et la clarté de l’information.
  • Les États membres invitent la Commission européenne à procéder à une analyse scientifique de l’impact de sa proposition législative.
  • Les États membres ont repris le débat sur la définition des profils nutritionnels et encouragent la Commission européenne à établir des profils nutritionnels et à les appliquer à un éventail aussi large que possible de denrées alimentaires.
  • Les États membres soulignent l’importance que revêt l’indication de l’origine pour les consommateurs et de nombreux producteurs. L’analyse d’impact annoncée par la Commission européenne est soutenue par les États membres. Les produits considérés comme prioritaires quant à une extension de l’indication obligatoire de l’origine sont le lait et le lait utilisé comme ingrédient dans les produits laitiers ainsi que la viande et la viande utilisée comme ingrédient.