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Les ministres ont débattu de la réforme de la Politique agricole commune (PAC) de l’Union européenne. Les discussions ont porté sur l’adoption d’une orientation générale sur trois règlements relatifs aux plans stratégiques relevant de la PAC, à l’organisation commune de marché unique et enfin au financement, à la gestion et au suivi de la PAC.

Julia Klöckner a déclaré à ce propos :

L’accord auquel nous sommes parvenus constitue un jalon pour la Politique agricole commune en Europe - c’est un changement de système. Je me réjouis que nous ayons réussi, au cours de notre présidence du Conseil, à unir l’Europe sur une question aussi centrale. Malgré les différences entre les structures agricoles des 27 États membres, nous avons adopté ensemble une décision historique. Pour la première fois, nous introduisons de manière égale pour tous les États une norme contraignante de protection environnementale et climatique. Nous avons ici maintenu le cap lors des négociations, et fait de cet élément notre ligne rouge. C’est une étape fondamentale vers une plus grande soutenabilité, vers plus d’équité et vers une plus grande loyauté de la concurrence au sein de l’UE.

Mais il est clair également que si l’on veut maintenir la production agricole régionale, on doit aussi obligatoirement respecter des contraintes plus élevées. La garantie des revenus et des rendements ne sont pas accessoires si nous ne voulons pas importer de plus en plus de produits alimentaires. Nous avons donc attaché une grande importance à ce que les exigences soient opérationnelles et applicables, et donc à ce que les surcoûts qu’elles entraînent soient compensés. Nous montrons que l’amélioration des ambitions environnementales et climatiques va de pair avec la sécurité alimentaire et avec le nécessaire soutien au revenu des exploitations. C’est une chance à saisir immense pour les exploitations agricoles. Car nous continuons ainsi de créer les bases d’une production de denrées alimentaires compétitive au sein de l’UE.

La fixation des totaux admissibles de captures (TAC) de l’année prochaine et des quotas des États membres pour les stocks de poissons les plus importants sur le plan commercial en mer Baltique, notamment le saumon, le thon et le cabillaud, était un autre point important à l’ordre du jour des ministres de l’UE. Les quotas sont conçus pour préserver les stocks, partager les possibilités de pêche entre les États membres et protéger les écosystèmes marins.

Les ministres ont également discuté de l’adoption de la stratégie « De la ferme à la table », qui vise à rendre les systèmes alimentaires équitables, sains et respectueux de l’environnement. Cette stratégie est un élément central du « Pacte vert » européen. Elle a été présentée pour la première fois par la Commission européenne en mai 2020 et ses principaux objectifs sont la réduction de l’utilisation des pesticides, la lutte contre le gaspillage et les pertes alimentaires ainsi que la lutte contre la fraude alimentaire.

Le Conseil a également entendu les délégations sur les questions relatives à l’abattage et à la transformation des animaux ainsi qu’à la réglementation du marché de la viande bovine.